Trois salles discrètes et planquées avec une histoire apparemment sans vague. Par respect pour ce vœu implicite d'anonymat et par manque grossier d'anecdote à partager, je me contenterai de raconter un truc insignifiant et de filer en vitesse : sur un mur d'une des salles quelqu'un a écrit « Antonoini » au pochoir, à la place bien sûr de « Antonioni ». Quelle déchéance mes amis.
Pour être honnête, j'ai trouvé qu'il y avait un nombre improbable de spectateurs pour un documentaire sorti trois mois plus tôt. Je pense que le cinéma leur sert de couverture mais que j'ai dérangé leur réunion secrète. Je ferais mieux de partir pour un petit séjour en campagne. Me faire oublier quelques semaines. Je n'ai rien dit et vous ne m'avez jamais lu. Au revoir.