Un ciné ouvert en 1937. Il a passé quelques pornos dans les années 80, c'était à la mode et puis il faut bien vivre ma brave dame. Fermeture, réouverture en 1995 avec un nouveau nom, fermeture temporaire suite à un incendie chez les voisins, réouverture encore, bref, la vie suit son cours.
Quand les néons sont allumés, la façade en jette particulièrement. Dommage que l'entrée soit coincée entre un McDo et un Planet Sushi. Même déception pour le bel escalier qui s'avère ne donner accès qu'à une salle 2 sans grand caractère. La salle voisine, en gradins et avec quelques sièges de plus, passe pour être un poil plus impressionnante. Cela dit, je n'ai pas encore trouvé de bonne raison de m'y rendre, car il y a rarement plus de trois films à l'affiche. Réseau des Écrans de Paris oblige, cette mini-sélection est souvent correcte, mais on n'est pas au niveau des exclusivités du Reflet Médicis ou de l'Escurial. En un mot comme en cent : mouais.