À la façon d'Undertale, quoiqu'avec plus d'inconscience candide que d'égocentrisme balourd, Anodyne 2 veut le beurre et l'argent du beurre : critiquer les collectibles excessifs des jeux d'aventure et en faire une monnaie d'échange pour du contenu additionnel sincère ; proposer un monde propre à s'y perdre et exiger d'en explorer chaque recoin afin d'accéder à la fin de l'histoire (via un autre type de collectible) ; dévoiler le mensonge déterministe de l'héroïne élue et contraindre la joueuse dans ce rôle presque d'un bout à l'autre...
Le quatrième mur est en ruine, et l'espace ouvert engendre une dépression qui aspire et dissout goulûment la matière narrative. Seule reste clairement, digne et battante, la fierté communicative d'avoir créé un univers original, bigarré, expressionniste, en marge des canons, (queer ?), fidèle à des sentiments complexes et irrésolus, envers et contre tout.
À la façon d'Undertale, quoiqu'avec plus d'inconscience candide que d'égocentrisme balourd, Anodyne 2 veut le beurre et l'argent du beurre : critiquer les collectibles excessifs des jeux d'aventure et en faire une monnaie d'échange pour du contenu additionnel sincère ; proposer un monde propre à s'y perdre et exiger d'en explorer chaque recoin afin d'accéder à la fin de l'histoire (via un autre type de collectible) ; dévoiler le mensonge déterministe de l'héroïne élue et contraindre la joueuse dans ce rôle presque d'un bout à l'autre...
Le quatrième mur est en ruine, et l'espace ouvert engendre une dépression qui aspire et dissout goulûment la matière narrative. Seule reste clairement, digne et battante, la fierté communicative d'avoir créé un univers original, bigarré, expressionniste, en marge des canons, (queer ?), fidèle à des sentiments complexes et irrésolus, envers et contre tout.